La BD du grand raid en librairie !

Dès la mi-octobre, toute une bande de fous et de folles vont s’élancer à la conquête de la diagonale infernale : le Grand Raid. Les raideurs s’entrainent déjà dur. En attendant d’arpenter les sentiers, de supporter les coureurs ou de suivre la course confortablement installé sur le canapé, il est maintenant possible de patienter en lisant une bonne bande-dessinée…

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La diagonale des fous : Bientôt la bande dessinée !

Ce jeudi 18 octobre aura lieu le départ de la 26 ème édition du Grand Raid, aussi connu sous le nom de diagonale des fous. Cet ultra-trail, qui est aussi la plus célèbre des courses réunionnaises, a inspiré un passionné de trail et de bandes dessinées.

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Goyave de France

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En rangeant ma bibliothèque, je suis (re)tombée sur deux bandes dessinées et j’ai eu envie de vous les faire découvrir.
Ces deux albums de Sebass (éditions Orphie) mélangent le français et le créole et décrivent avec humour le choc culturel auquel sont confrontés les zoreils fraîchement débarqués à la Réunion : coutumes locales, croyances, langue… tout y passe et les rires sont garantis.
Le premier tome, « Goyave de France », raconte les déboires d’un zoreil, Pierre Gastro – venu chercher sous les tropiques réunionnais, le soleil, un cadre de vie exotique –  et sa rencontre avec un yab, Giovany Gronbert – qui sait prendre la vie du bon côté. Il y a aussi Mélanie Samypoullé, une jolie malbaraise dont Pierre tombe amoureux. Evidemment des quiproquos dus à la différence culturelle et de langue se succèdent pour notre plus grand plaisir.
A la fin de l’album, un petit glossaire aide à comprendre les dialogues et l’auteur nous offre, la recette du cabri massalé.

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Dans le second tome, « Goyave 2 France », Ce sont les parents de Pierre Gastro qui viennent découvrir la Réunion, en pleine crise du chikungunya, emmenant avec eux les stéréotypes et les préjugés qu’ont les métropolitains sur la Réunion. Si le père est tout de suite séduit par la belle Mélanie et les rhums arrangés, la mère, quant à elle, critique tout ce qu’elle croise. Giovani est toujours présent, pour notre plus grand bonheur, et Pierre découvre les joies de la paternité.
A la fin de l’album, il n’y a plus de glossaire, mais la traduction en français de toutes les bulles écrites en créole. C’est une bonne idée, car cela permet à ceux qui ne comprennent pas le créole de beaucoup mieux comprendre la bande dessinée qu’un simple glossaire. Et encore une fois, l’auteur nous offre en bonus, une recette locale : le civet coq.

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Mais pourquoi ce titre ?
« goyave de France » est une expression créole qui est employée pour se moquer de tout ce qui vient de France et qui a la réputation d’être de meilleure qualité que les produits locaux.

BONNE LECTURE !

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