Aujourd’hui, je vous propose une nouvelle vidéo du blogeur voyage, Bruno Maltor. Toujours à l’occasion de son séjour sur l’île de la Réunion, il nous emmène à la découverte du cirque de Mafate.
Pour rappel ce cirque (qui possède de nombreux sentiers) est uniquement accessible à pied ou en… hélicoptère !
Je vous propose une randonnée, à faire en famille, dans l’ouest de l’île.
Nous optons pour une marche que nous avions déjà faite il y a… pfff… plus de quinze ans ! Une découverte pour notre fille et Melba et une redécouverte pour mon mari et moi. Nous avions juste oublié à quel point le début de la montée est raide. Comme quoi, la mémoire est très sélective. Donc, direction Bassin Vital et sa cascade haute de 150 mètres. Sauf que, durant la saison fraîche… point de cascade ! Dommage ! Il faudra que l’on revienne durant la saison des pluies. Mais ce site déjà très fréquenté en ce moment risque d’être envahi en été !
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Pour se rendre au point de départ de la randonnée :
Direction l’ouest de l’île. En venant de Saint-Denis, prendre la sortie Savannah. Se diriger vers « Bois de Nèfles ». Après la zone commerciale et la station service tournez à droite vers le « Tour des Roches ». Après 1,7 km, se garer sur un parking en terre, à gauche.
Dénivelé : 180 mètres Distance : 2 Kilomètres Difficulté :facile Durée : 1 h 15 à 1 h 30 aller-retour
Conseils : * Prévoir un chapeau, de la crème solaire et de l’eau. La montée est exposée à l’ouest et on souffre vite de la chaleur, surtout en été. * En dehors de la saison des pluies, la cascade se résume à un mince filet d’eau.
Oratoire de Saint-Expédit lors de la montée par les « escaliers de géants »
La marche débute le long d’une ravine, sur une centaine de mètres. L’ombre des grands arbres rend le sentier agréable. Impossible de se perdre, car durant toute la randonnée, il suffit de suivre les marques jaunes et blanches.
Puis, commence la montée, raide. Pour cette ascension de près de 100 mètres de dénivelé, nous empruntons des « escaliers de géants ».
Quelques beaux points de vue sur l’Etang Saint-Paul, s’offrent à nous entre les feuillages. Il fait chaud et l’on transpire vite, alors que nous sommes à la saison fraiche !
La marche devient plus tranquille, sur une pente douce et sous un couvert végétal clairsemé qui permet une halte « eau » bienvenue.
Après une trentaine de mètres de marche, le sentier se met à descendre. A travers une végétation devenue épaisse et luxuriante, on aperçoit le bassin. On continue à descendre et jouons bientôt les équilibristes sur d’énormes galets. Comme nous nous y attendions, il n’y a pas de cascade mais le bassin d’un vert intense et à l’eau quasiment immobile, reflète le paysage qui l’entoure.
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Le retour se fait par le même itinéraire, ou pas, car il est possible, en rejoignant l’autre rive au niveau du bassin, de faire une boucle pour revenir vers le parking. Ce sentier commence par une montée et redescend vers la ravine. Si vous optez pour la boucle, suivez toujours le balisage jaune et blanc. De notre côté, nous avons préféré revenir sur nos pas. La descente, avec la vue de l’Etang Saint-Paul face à soi, est sublime.
Je vous propose une randonnée dans le sud sauvage.
Le sentier longe la mer qui se jette sur la roche volcanique et nous mène à une anse appelée « Cap Jaune ».
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Pour se rendre au point de départ de la randonnée :
En venant de Saint-Denis, aller jusqu’à Saint-Joseph puis rejoindre le village de Vincendo. Une fois dans le centre-ville prendre la direction de la « Marine de Vincendo ». Descendre jusqu’au parking, juste après la dernière habitation.
Conseil :Se renseigner sur la météo, car le temps change très vite. Nous avons fait l’aller de la rando sous un beau soleil et le retour sous une forte averse !
En partant du parking, il faut trouver le départ du sentier au milieu des arbres.
Celui-ci longe la mer avant de s’enfoncer dans la végétation jusqu’au Cap Jaune, une magnifique formation géologique dont la couleur safran tranche avec le bleu profond de la mer.
Il est possible de descendre jusqu’au pied de la falaise, mais le sentier est très abrupt. A déconseiller aux enfants et aux personnes souffrant de vertige.
Pour rejoindre le parking, il suffit de revenir sur ses pas.
Je vous propose une randonnée, à faire en famille, dans l’ouest de l’île. Si vous aimez les oiseaux, vous aurez peut-être la chance d’en croiser car l’Etang du Gol est le principal lieu d’hivernage des oiseaux limicoles migrateurs et des oiseaux d’eau (poule d’eau, héron strié). Mais il faut être patient, car ils sont bien cachés dans la végétation.
Nous avons eu la chance de les entendre, mais nous ne les avons pas vus. Après, il est vrai que nous ne sommes pas restés à attendre qu’ils sortent de leur cachette (surtout avec Melba qui fouinait dans les herbes hautes !)
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Pour se rendre au point de départ de la randonnée :
Direction l’ouest de l’île. En venant de Saint-Denis, prendre la seconde sortie de l’Etang-Salé vers le front de mer, puis aller vers la gauche. Rouler en suivant une piste cyclable jusqu’à un pont qui enjambe la route. Juste avant le pont, tourner à droite, sur une route de gravier. Aller jusqu’à la barrière.
Dénivelé : 10 mètres Distance : 6 Kilomètres Difficulté : facile Durée : 1 h 30 à 2 h 00 en boucle
Conseils :Prévoir un chapeau, de la crème solaire et de l’eau, car en été, la chaleur est vite intenable (même dans les chaussures ça chauffe !). Préférer la saison fraiche (en ce moment c’est l’idéal !)
Point de départ de la randonnée
En partant du parking, il existe trois voies qui mènent vers l’Etang du Gol : Un sentier très sablonneux qui longe la mer ; une piste de service en gravier ; et entre les deux, un sentier plus ombragé que le premier.
Nous avons opté pour le sentier qui longe la mer à l’aller. Après un début de marche à l’ombre des arbres, nous arrivons sur une piste sablonneuse bordée de galets, qui nous mène à un estuaire. Lorsque la marée est basse, il est possible de le traverser pour rejoindre le sentier qui est sur l’autre rive.
Début de marche…
… dans l’ombre…
…rafraichissante.
L’estuaire à marée haute.
L’estuaire et la mer…
… tout au fond.
Nous continuons sur le sentier qui longe la côte et un petit vent frais nous rafraîchit. Nous admirons les plages de galets et la mer houleuse. Quelques galets empilés témoignent du passage d’artistes Land Art et me rappellent les installations vues lors de la randonnée à la Pointe de la Table.
Après une marche sur le sable chaud (fatiguant pour les jambes !) et au soleil, nous bifurquons pour rejoindre le sentier central, puis la piste de service.
Installations
Un sentier bien balisé
Borne d’information
Tout en haut d’un monticule
Un petit chemin sur la gauche nous emmène vers l’étang. La végétation est dense. Nous devinons l’immense étang à travers les feuillages. Nous entendons des cris d’oiseaux (des canards ?), mais nous n’avons pas la chance de les voir.
L’Etang du Gol
Sentier qui longe l’étang
Une végétation dense…
… où se cachent…
… des oiseaux bavards.
Retour par la voie de service
Au retour, nous empruntons la voie de service. La marche y est moins pénible que sur le sentier sablonneux qui borde la mer. Mais le soleil nous fait rejoindre bien vite le sentier du milieu, plus ombragé.
Je vous propose de descendre dans le sud sauvage afin de découvrir une randonnée qui s’effectue sur les coulées de lave et au bord de la mer. Le contraste entre le bleu de l’océan et le noir de la roche volcanique est magnifique !
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Pour se rendre au point de départ de la randonnée :
Direction le Sud-Est de l’île. Depuis Saint-Denis, il faut rejoindre le Grand Brûlé, au sud de la ville de Sainte-Rose. Avant d’arriver à Saint-Philippe, un peu après le lieu-dit « Ilet aux palmistes », tourner à gauche pour emprunter le « chemin du Puits Arabe ». Rouler jusqu’au parking.
dénivelé :15 mètres difficulté : facile durée :1 h 30 en boucle
Conseil : la marche s’effectuant sur de la roche volcanique prévoir de bonnes chaussures de randonnée.
Pour faire la randonnée, il suffit de suivre les marques rouges régulièrement peintes au sol. Le sentier débute le long de la mer sur une ancienne coulée. Des panneaux balisent ce parcours de découverte apportant aux randonneurs des informations sur l’historique des coulées, les types de lave, les cascades de lave ou encore les orgues basaltiques. Très intéressant ! Ou comment se cultiver tout en se musclant les mollets !
A la première coulée, nous remontons un chenal de lave solidifiée. Une fois en haut, nous redescendons vers la mer jusqu’à une cascade pétrifiée puis empruntons le sentier de gauche qui longe la falaise jusqu’à un escalier de pierre. Celui-ci mène à une vaste étendue de lave solidifiée. Les scories crissent sous les chaussures et la mer gronde avec furie. On se sent un peu comme les premiers hommes foulant une terre vierge et hostile.
Mais le spectacle en vaut la peine. La mer d’un bleu profond contraste avec le noir de la roche volcanique sur laquelle elle se jette avec furie, la sculptant un peu plus chaque jour au gré de ses vagues.
Au loin, deux pêcheurs à la gaulette attendent les poissons. C’est l’endroit idéal pour faire une petite halte afin de profiter du spectacle et s’emplir les narines d’air marin.
Attention de ne pas trop s’approcher du bord, une chute serait fatale. Surveillez vos enfants !
Pour revenir au point de départ, nous remontons l’escalier, reprenons le sentier jusqu’à la cascade de lave pétrifiée et pénétrons dans la forêt de filaos. Le sentier longe la côte et on ne se lasse pas d’admirer la mer et les contrastes de couleurs entre le vert des vacoas et le bleu de l’océan.
Nouvelle randonnée en famille dans les hauts de l’île. Il fait un peu frais mais pourquoi pas ? Ce sera l’occasion pour nous de découvrir un nouveau sentier.
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se rendre au point de départ de la randonnée :
A l’ouest de l’île, rouler jusqu’aux Avirons, puis prendre la direction du Tévelave. Devant l’église, tourner à gauche et rouler sur la route forestière sur plus de 10 km jusqu’au camp du Tévelave.
dénivelé : 240 mètres difficulté : facile durée :2 h 30 en boucle
Le soleil est au rendez-vous et heureusement car il fait frais sous les arbres. La randonnée commence donc dans une forêt préservée. On remonte le chemin durant cinq minutes avant de bifurquer sur la gauche pour emprunter le sentier des tamarins. Sentier qui porte bien son nom car nous marchons sous d’immenses tamarins âgés de plus de trente ans.
Nous rejoignons une piste forestière et accueillons avec plaisir cet endroit ensoleillé qui nous réchauffe un peu, après la traversée d’une forêt dense et fraîche. La piste est un peu longue et nous la remontons, guidés par les panneaux, jusqu’à une jeune tamarinaie avant de traverser l’impressionnante ravine des Avirons (c’est la vue qui est impressionnante, et magnifique, pas la traversée de la ravine 😉 ).
Nous traversons une seconde ravine, avant de croiser des arbres calcinés aux formes fantomatiques (surtout qu’un léger brouillard se lève, rendant le paysage encore plus irréel.) Nous rejoignons la route et redescendons jusqu’à la voiture garée plus bas à une demi-heure de marche.
Armés de nos chaussures de randonnées et de nos bâtons de marche… Sacs à dos remplis de bouteilles d’eau, de quelques fruits et de barres chocolatés… Nous voilà prêts pour affronter une randonnée que nous n’avions pas faite depuis très… très… très longtemps. Par contre, comme nous avons décidé, sur un coup de tête, de la faire, nous avons quitté un peu trop tardivement l’appartement. Nous sommes donc arrivés au point de vue en fin de matinée et les nuages bas nous avaient devancés. Du coup, le point de vue s’est limité à un grand et dense tapis gris.
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Se rendre au point de départ de la randonnée :
A Saint-Denis, emprunter le Boulevard Sud et se diriger vers Sainte-Clotilde. Prendre la direction de la clinique Sainte-Clotilde puis suivre la direction « Bois de Nèfles ». Suivre les panneaux « Pic Adam », jusqu’à la fin d’une route sinueuse. Laisser la voiture sur le parking, au niveau de la citerne.
Point de vue du Pic Adam
Dénivelé positif : 300 mètres Durée (aller et retour) : 1 h 45 Distance (aller et retour) : 3,2 kilomètres Difficulté : facile
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Le départ se fait à Bois de Nèfles, à partir du parking. Nous empruntons la route bétonnée jusqu’au panneau où sont présentées une carte du site et les trois randonnées. N’étant pas des traileurs, nous laissons sur notre droite le sentier vers la Roche Ecrite et continuons sur la route bétonnée jusqu’à un champ d’ananas. Après avoir monté les escaliers et traversé l’aire de pique-nique aménagée, nous nous enfonçons dans le sous-bois.
L’ascension jusqu’au point de vue se fait facilement et il n’y a aucune difficulté particulière (surtout avec des bâtons de marche, qui sont une aide non négligeable lors de pentes plus fortes). Après une marche d’à peu près une heure, nous arrivons au Pic Adam, qui porte le nom du premier botaniste ayant étudié sur ce site.
Lorsque le ciel n’est pas bouché par des nuages bas (comme c’était malheureusement le cas pour nous), un panorama à 180° de l’ensemble de la côte nord, s’offre au randonneur, du Cap Bernard à Sainte-Suzanne.
Depuis le point de vue qui surplombe la ville de Saint-Denis, on peut voir la Ravine Patate à Durant et la Ravine du Chaudron. Au loin, on aurait dû apercevoir l’exutoire de la Ravine du Butor.
Pour rejoindre le point de départ, il est possible de revenir sur ses pas (ce qui a été notre choix) ou de continuer pour faire la boucle de Pic Adam (dénivelé positif : 500 mètres ; durée : 2 h 45 ; longueur de la boucle : 7,5 kilomètres ; difficulté : moyen )
Quant aux plus courageux, et surtout plus sportifs, ils pourront continuer jusqu’au gîte de la Roche Ecrite. A condition que 19 km de randonnée (aller-retour) – soit six heures de marche – et un dénivelé de 1100 mètres ne les effraient pas.
Attention cette partie de la randonnée est difficile et est réservée aux randonneurs expérimentés.
Départ pour l’Etang-salé, à destination du parking de Crok Park, où nous avons rendez-vous pour une matinée dominicale sportive. Au programme : du vélo couché ! C’est la première fois que nous tentons l’expérience.
Lorsque nous arrivons sur le parking, les vélos sont en cours de déchargement et nous faisons connaissance avec le groupe et les guides.
Le couple de guides – qui sont aussi les gérants d’Atmosphère Péi – est souriant, dynamique et, très vite, le tutoiement est de rigueur. Aurore sera notre guide alors que son mari nous rejoindra à chacune de nos haltes, à bord du camion contenant nos affaires, des bonbonnes d’eau (il y a un gros soleil aujourd’hui et il fait chaud) et le ravitaillement (le sport ça creuse !).
Très rapidement, les guides nous expliquent le fonctionnement de ces vélos si particuliers et après nous être équipés, nous sommes prêts à prendre la route.
Nous traversons d’abord la forêt domaniale et départemento-domaniale de l’Etang-Salé. Cette forêt a été initialement plantée de filaos pour maintenir la dune de sable. Après avoir connu une période de déboisement, la forêt a été reboisée par l’ONF, de multiples espèces d’arbres et d’arbustes. Aujourd’hui, cette zone protégée de 922 hectares ne peut être exploitée ou construite. Elle est sillonnée de nombreux parcours de santé et de chemins fréquentés par les VTT, les cavaliers, les piétons et… les vélos couchés. On y trouve aussi un golf et Croc Park, un parc animalier abritant des crocodiles.
Nous prenons rapidement en main les vélos qui s’avèrent être très maniables et beaucoup plus confortables que les vélos traditionnels (pas de selle qui fait mal aux fesses !!!). La position semi-couchée soulage le dos et permet de donner plus de puissance aux coups de pédales. Et, pour une fois, je n’ai pas mal aux genoux en pédalant !
Nous descendons jusqu’à la ville de l’Etang-salé et faisons une petite halte sur le bord de mer où notre guide nous parle des anciens fours à chaux.
Puis nous nous arrêtons au bord d’un étang d’eau salée, en plein lotissement, et apprenons par notre guide qu’il a autrefois été exploité en tant que marais salant.
Nous reprenons la route et rejoignons une longue piste cyclable où l’on peut pédaler en toute sécurité et à toute vitesse sans aucune sensation de fatigue. Ivresse garantie !
Une petite halte goûter nous est proposée au gouffre de l’Etang-salé, histoire de reprendre des forces. Une table est déjà dressée à notre attention et nous dégustons un délicieux pâté créole à la papaye (sincèrement, je n’en ai jamais mangé un comme celui-là ! DE-LI-CIEUX !!) et nous nous réhydratons avec de l’eau et des jus de fruits.
Et, nous avons bien fait de reprendre des forces, car après une nouvelle pointe de vitesse sur la piste cyclable qui longe la route principale, il est temps pour nous de remonter jusqu’au parking de Croc Park. L’ascension n’est certes pas digne de celles du tour de France, mais les cuisses sont tout de même mises à rude épreuve. Pour finir, une petite descente, grisante, nous ramène au parking où le camion nous attend pour réembarquer les vélos couchés.
Bilan de cette matinée : tout le monde a été conquis. C’est le sourire aux lèvres – et avec une petite pointe de regret – que chacun rend son vélo. On ne voit pas le temps passer et les trois heures de vélo couché semblent avoir filé à toute allure !
Allez, promis, aux prochaines vacances on tente le vélo couché à la Plaine des Cafres. Il paraît que le parcours y est plus corsé ! Rien que d’y penser, j’ai hâte de refaire du vélo couché !
Petites précisions :
Le vélo couché est accessible dès 1 m10. La taille et le poids devront être précisés lors de la réservation.
Pour les plus petits, une remorque peut être accrochée derrière le vélo couché d’un des parents.
Des parcours dans diverses zones de l’île et de différentes difficultés sont proposés : découverte (pour tous), sensations (pour les plus sportifs), aventure (pour les initiés) et même sortie nocturne à la Plaine des Sables.
La réservation est obligatoire
Une tenue adaptée sera conseillée lors de la réservation.
Pour en savoir plus et pour tout renseignement, retrouver le lien vers la page facebook d’atmosphère, péi sur la page « sites sur la Réunion » !
Découverte d’une nouvelle randonnée pour nous. Ne la connaissant pas, nous avons profité des vacances pour la faire. Malheureusement, nous avions juste oublié un petit détail avant de partir : vérifier la météo. Du coup, en arrivant sur le site, le ciel est couvert et nous ne pouvons qu’espérer que la pluie ne s’invitera pas.
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De ces forêts humides de montagne, qui encerclaient jadis toute l’île à mi-pente, il ne reste aujourd’hui que quelques lambeaux de végétation originelle, principalement situés dans les hauts de l’est.
La forêt Sainte-Marguerite est composée d’une grande biodiversité végétale : des centaines d’espèces végétales, dont plus de la moitié sont endémiques et dont, parmi celles-ci, certaines sont protégées. On trouve dans cette forêt, des bois de couleurs de moyenne altitude. Ils doivent leur nom à la variation de couleurs de leurs écorces, feuilles ou mousses : les mahots, les Bois de négresse, les Bois de source. Sur ces sols presque marécageux poussent aussi, entre autres, des Fanjans femelles, des Panganus ou des Palmistes rouges.
La forêt Sainte-Marguerite, qui s’étend sur 159 hectares, est un Espace Naturel Sensible (E.N.S) où protection et sensibilisation sont les maîtres-mots. Ce site abrite une pépinière de production de plantes indigènes, visant à favoriser la recolonisation de l’île par les espèces originelles.
Se rendre au point de départ de la randonnée : A Saint-Benoît, prendre la direction de la Plaine des Palmistes et rouler jusqu’au rond-point du Chemin de Ceinture. Tourner à gauche et rouler sur plus de deux kilomètres jusqu’à un panneau indiquant la direction de la forêt. Tourner à droite et suivre la route. Après avoir roulé dans des champs de cannes, un autre panneau indique l’entrée du site (ouvert de 9 heures à 17 heures).
Dénivelé positif : 250 mètres Durée de la marche (aller et retour) : 3 heures Distance (aller et retour) :6 kilomètres
Après avoir suivi les flèches jaunes, qui nous font traverser la zone d’accueil et la zone de restauration, nous entrons enfin dans la forêt. Il y fait tout de suite sombre et frais du fait de la végétation dense et de l’humidité qui en résulte. Le sentier monte doucement. A certains endroits des marches de branches de goyaviers ont été installées pour aider le randonneur dans son ascension.
Vers la zone de restauration
Zone de restauration de la forêt
Entrée de la forêt
Escalier aménagé.
Montée en douceur.
La nature est luxuriante, et par moment on se croirait dans la forêt amazonienne avec ces arbres couverts de mousse. Des z’oiseaux la vierge viennent à notre rencontre, nous faisant admirer leurs magnifiques plumes bleues et rousses et nous enchantant de leur chant mélodieux.
Le sol est humide et glissant et il est conseillé d’avoir de bonnes chaussures de randonnée, voire un bâton de marche. Le sentier devient vraiment boueux à un endroit non couvert par les arbres et mieux vaut éviter de rater les cailloux et les rondins car le pied s’enfonce profondément (les baskets de ma fille en ont fait la douloureuse expérience !).
Une fois arrivés au bout du sentier, nous faisons une petite pause collation avant d’effectuer le retour par le même chemin. La descente est un peu périlleuse à certains endroits, à cause du sol rendu glissant par la boue. Et comme si cela ne suffisait pas, une petite pluie fine s’invite, nous obligeant à sortir les anoraks. Pour éviter toute chute – toujours douloureuse pour les fessiers – nous adoptons la technique dite de « la marche du crabe » dans les descentes un peu raides !
Petite balade dans les hauteurs de la Réunion, avec la découverte du cirque de Mafate, situé dans le coeur habité du Parc National de La Réunion (inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO depuis 2010).
Il existe à la Réunion, trois cirques : Le cirque de Cilaos, le cirque de Salazie et celui de Mafate qui sont des caldeiras d’origine volcanique entourant le Piton des Neiges (endormi depuis 12 000 ans). Si aujourd’hui on découvre des crêtes et des vallées façonnées par l’érosion et l’effondrement des cratères, à l’origine, ce massif formait cône gigantesque. Comme on peut le voir sur la carte ci-dessous, Le cirque de Mafate (en vert) se trouve au Nord-Ouest du Piton des Neiges, Salazie au Nord-Est et Cilaos au sud. Ils ont une forme circulaire ou demi-circulaire.
Situé sur les communes de La Possession et de Saint-Paul, le cirque de Mafate est le seul cirque de l’île qui n’est pas accessible en voiture. Les deux seuls moyens de s’y rendre sont : l’hélicoptère ou… nos petits petons ! En effet, une centaine de sentiers (soit, presque 200 km de chemins balisés) permettent d’atteindre les villages (Marla, La Nouvelle, Aurère…). Le dernier recensement faisait état de 800 habitants dans le cirque, répartis dans les dix îlets (ou villages).
Faisant un peu plus de 100 km2 de superficie, Mafate est le second plus grand cirque de l’île, juste après le cirque de Cilaos. Son point culminant est le Gros Morne (environ 2990 m de haut), qui se place juste après le Piton de Neiges. Le cirque de Mafate est traversé par la Rivière des Galets. Côté climat, ce cirque est très humide.
Son nom lui vient d’un ancien chef esclave marron – qui aurait trouvé refuge dans ce cirque – et signifie en malgache, « celui qui tue ». Le cirque de Mafate reste encore de nos jours associé au marronnage (esclaves qui fuyaient les terres de leur maître pour échapper à leur condition). Ces esclaves en fuite (les marrons) furent donc les premiers habitants du cirque. Après l’abolition de l’esclavage, les « petits blancs » ruinés s’installent dans les cirques et dans les hauts à la recherche de terres cultivables. C’est d’ailleurs depuis cette époque qu’ils sont appelés « yab les hauts ». Ce cirque, difficilement accessible, fut le dernier des trois cirques à avoir été peuplé.
Pour ceux qui aimeraient se rendre à Mafate, mieux vaut commencer par la marche qui permet de se rendre à Mafate La Nouvelle, balade que j’ai eu l’occasion de faire, il y a quelques années (mais malheureusement, je n’avais pas pensé à prendre mon appareil photos…). C’est la randonnée la plus facile. Bien qu’accessible aux enfants et aux petits marcheurs, elle est longue et elle peut être escarpée à certains endroits. De plus, les hauteurs de l’île pouvant vite se couvrir, il faut donc prévoir de partir tôt le matin. Une fois arrivé à La Nouvelle, il est possible de pique-niquer sur place ou de trouver un gîte pour se restaurer. Le retour peut s’effectuer dans la même journée à moins que l’on préfère dormir sur place et repartir le lendemain. Un petit conseil, évitez de faire cette balade le week-end, car il y a beaucoup de monde, autant sur le sentier qu’à La Nouvelle.
Si aujourd’hui, les habitants de Mafate sont ravitaillés par hélicoptère, pendant longtemps, les marchandises étaient acheminées à dos d’homme ou de boeufs. Car, à Mafate, pas de routes donc, mais aussi pas d’hôpital et pas de supermarché. Secours, ravitaillement et même animaux ou urnes électorales arrivent du ciel ! L’hélicoptère sert même à emporter les ordures ménagères hors du cirque.
Dans chaque îlet, se trouve une petite école primaire, parfois ne comportant qu’une seule classe. Le maître doit alors assurer les cours à des enfants de la petite section de maternelle jusqu’au CM2. Pour continuer à suivre leur scolarité, les jeunes Mafatais doivent descendre dans les villes de la côte et se loger dans des internats ou éventuellement dans la famille.
A Mafate, il n’y a pas de réseau électrique, mais chaque maison et chaque gîte possède ses panneaux solaires ou des groupes électrogènes pour s’éclairer et chauffer l’eau .
Même l’acheminement du courrier est particulier à Mafate. Chaque semaine, après avoir été déposé en hélicoptère, le facteur parcourt 100 km, afin de distribuer le courrier aux Mafatais. Il connaît tous les habitants du cirque. Et oui, pas de noms de rue ou de numéro sur les maisons !
Les paroles de la chanson :
La brume dort dans la plaine, le jour se lève à peine.
Quarante kilos de lettres, c’est parti pour des kilomètres.
Mes vieilles pompes, ma casquette, et le cuir de ma musette ;
J’traverse tranquille dans ce monde paisible.
Les sentiers serpentent le cirque, la forêt se vante fort et haut,
D’appartenir à ce décor magique de falaises, de voiles d’eau
On y oublie même le temps, j’en perds un peu sur ma tournée
Les touristes m’arrêtent souvent, juste pour me photographier.
REFRAIN :
J’aime le jaune de mon polo ; moins la pa peur zot y moucate
Pas de moteur, ni même de vélo ; je suis un facteur en savate.
Je n’ai besoin d’aucun numéro ; y a pas de rues, y a pas de boîtes.
Je connais tous les habitants de là-haut ; je suis le facteur de Mafate.
Je connais les ilets par cœur Roche Plate, ilet aux Orangers, ou encore ilet à Malheur ;
Chaque maison, accueil familier,
Je suis un peu le messager, porteur de toutes les nouvelles
Celles qui s’accrochent tout en haut des falaises.
REFRAIN …/…
Fin de carrière, de timbres et de courriers
Déjà quatre fois le tour de la terre, mes mollets sont aussi durs
Que toutes ces années de marche dans la fraîcheur des fougères.
J’ai rangé ma casquette, le soleil de mon polo
J’me souviens du parfum des tamarins
Rien n’est pareil à ce métier, rien n’est aussi beau
Je suis le facteur, je fais partie du tableau.
REFRAIN …/…
J’aime le soleil de mon polo ; je suis un facteur en savate
Je connais tous les habitants de là-haut ; je suis le facteur de Mafate.