Petite leçon de Maloya (2)

Pour fêter la fin du confinement (c’est, ENFIN, demain !), découvrons un petit « pas de deux » en maloya. Alors, bien sûr, voyager pour danser sous le soleil de la Réunion n’est pas encore d’actualité, mais autant mettre ce temps à profit pour s’entraîner avec son (sa) chéri(e).
Donc, après avoir appris les pas individuels, voici une petite leçon sur le Maloya à deux. Il faut avoir un bon déhanché !

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Petite leçon de Maloya (1)

Courage, la période de confinement prend bientôt fin !
Profitons de ces deux (petites) semaines pour apprendre quelques pas de Maloya, histoire d’anticiper un futur (mais lointain, au vu des circonstances) voyage à la Réunion et de s’occuper… car il faut avouer qu’au bout d’un moment, on tourne en rond…
Un peu d’exotisme avec la musique et les explications… en créole réunionnais !

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La Réunion en musique

Ile de métissage, de rencontres de différents peuples venus – de gré ou de force – des quatre coins de la planète, La Réunion a aussi su mélanger les différentes influences musicales pour donner naissance au maloya et au séga, qui évoluent sans cesse au gré d’autres styles musicaux.

Un petit peu d’histoire…

Le maloya, c’est avant tout le symbole de la résistance des esclaves à l’oppression des maîtres, un moyen d’oublier les dures conditions qu’imposent la servilité, les chaines et le fouet. Le maloya c’est juste le temps d’une fête, loin des oreilles des maîtres qui tentent d’interdire, en vain, cette musique. Ultime reconnaissance : l’inscription en 2009 du maloya au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Aujourd’hui le maloya peut avoir, selon les artistes, des sonorités issues du rock, du jazz, du raggae, du rap ou de l’électro. Bref, il y en a pour tous les goûts !

Le séga, quant à lui, apparaît après l’abolition de l’esclavage. C’est une variante locale du quadrille anglais importé par les colons et les marchands. Le séga, évoluant sans cesse, peut avoir des sonorités de l’Inde notamment – grâce aux percussions – ou plus contemporaines grâce aux instruments électroniques.

Juste à titre d’exemple, je vous laisse découvrir deux titres de maloya, l’un du groupe Baster où l’on ne peut que reconnaître le rythme du raggae et le second de Jako Maron, aux sons plus qu’électro !

Un titre de Ziskakan où l’on peut entendre des percussions indiennes en arrière plan. Tendez l’oreille !

Allez, promis, je développe dans de prochains articles…