Je vous propose aujourd’hui, une petite marche « tranquillou » sur la côte Est ou côte sauvage. Le sentier des pêcheurs, ou sentier du littoral, permet de découvrir toute la beauté de cette côte, du port de Sainte-Rose (La Marine) jusqu’à l’Anse des Cascades, en passant par la Ravine Glissante et par la coulée de lave de 1977.
Le sentier se divise en trois parties. Il est possible d’enchaîner les trois étapes en une seule fois ou de fractionner la randonnée en choisissant l’une des trois parties.
Nous avons choisi la première partie, qui va de la Marine jusqu’à la Ravine Glissante (lieu-dit La Cayenne). C’est la partie la plus facile du sentier du littoral : aucune montée abrupte, aucune descente vertigineuse, c’est une petite rando sympa et (pour une fois) qu’avec du plat !
Depuis Saint-Denis, il faut se rendre jusqu’à la ville de Sainte-Rose (58 km).
Au niveau de l’église, prendre le rond-point, descendre vers la Marine et laisser la voiture sur le parking de la Marine. Le sentier débute au niveau du panneau qui présente la totalité du sentier littoral.
Dénivelé positif : 10 mètres.
Durée de la marche (aller et retour) : 1 heure (nous avons mis une heure de plus en réalité, car les paysages sont superbes et nous nous sommes souvent arrêtés pour admirer la vue et faire des photos 😉 )
Les paysages sont sublimes avec des contrastes très beaux entre le bleu de l’océan et du ciel et le vert d’une végétation luxuriante. Attention toutefois de ne pas se pencher pour admirer les vagues se fracassants sur les falaises, les souffleurs naturels ou les bassins créés par l’érosion.
Durant tout le trajet, le sentier longe la côte et traverse même une « forêt » de Vacoas. On peut aussi apercevoir ou croiser des pêcheurs à la gaulette (longue perche de bambou utilisée comme canne à pêche).
Une aire de pique-nique aménagée de kiosques nous signale la fin de la première partie. Nous sommes arrivés à la Ravine Glissante, où nous pouvons nous rafraîchir en profitant de la beauté du panorama (si on veut être tranquille, mieux vaut éviter de venir le week-end).
Le retour se fait sur le même chemin qu’à l’aller. A l’arrivée, nous faisons une halte dans le snack (situé au niveau du parking, juste avant le panneau de départ de la marche) où nous nous prenons une barquette de rougail morue (un délice!).
Quelques expressions françaises autour de la pêche, des pêcheurs, des poissons, la mer et des gaules (= cannes à pêche) :
* noyer le poisson : créer la confusion, embrouiller les choses pour éluder une question.
* être muet comme une carpe : être silencieux, ne rien dire.
* être serrés comme des sardines : être entassés les uns contre les autres, sans pouvoir bouger .
* il y a anguille sous roche : il y a quelque chose de caché, quelque chose qui n’est pas clair.
* heureux comme un poisson dans l’eau : être à l’aise, être dans son élément.
* mordre à l’hameçon : se laisser piéger, abuser.
* ce n’est pas la mer à boire : ce n’est pas aussi difficile que cela en a l’air.
* plier les gaules : partir après avoir terminé un travail.
Quelques expressions créoles autour de la mer et des poissons :
* kan la mer i bat’, laiss’ a li bat (quand la mer est forte, laisse-la) : on ne peut pas arrêter une tempête qui arrive. Laisser les gens médire, ça ne changera rien.
* gro poisson i bek’ su l’tard (le gros poisson mord en fin de journée) : une bonne affaire se fait parfois attendre. Ne perdons pas courage.