Quand on pense à « cocotier », on imagine tout de suite une grande plage de sable doré, sur une île tropicale et paradisiaque. Ah, se prélasser dans un hamac tendu entre deux cocotiers et se désaltérer en buvant l’eau fraiche d’un coco, après y avoir planté une paille et un petit parasol de papier. Idyllique, non ? Pour beaucoup de personnes, le cocotier est synonyme d’île tropicale, de farniente, de vacances. Mais les cocotiers n’ont pas pour seule utilité de servir de support aux hamacs des touristes.
Petit tour d’horizon des trésors cachés du cocotier et du coco.

Le coco à la Réunion
La Réunion n’est pas une île à coco. Il est peu produit et peu utilisé. A part pour en manger la chair ou en boire son eau, le coco n’est pas ancré dans la culture réunionnaise.
Pourtant cette plante a de nombreux usages et d’innombrables vertus.
A la Réunion, seule la communauté tamoule (les « malbars ») utilise le coco lors des services religieux hindous. Pour les pratiquants, le coco doit être brisé avec un maximum de trois coups de sabre et l’eau contenue dans la noix de coco est considérée comme sacrée et bénite.
Du fait de cette utilisation par un faible pourcentage de la population locale, la noix de coco est vendue plus chère sur les marchés de la Réunion que sur ceux d’Europe. En effet, comme il y a peu de demandes, il n’existe pas de plantations de cocotiers sur l’île, ce qui explique le prix élevé du fruit.
De plus, le cocotier n’est pas une plante endémique de l’île. Contrairement à ce qu’il s’est passé sur d’autres îles, les cocos ne seraient pas arrivés à la Réunion, portés par les courants marins, mais auraient été introduits par un hollandais, qui en 1650 visitait les îles et qui en aurait laissé à Saint-Paul.
Si dans le monde il existe 1200 variétés de cocotiers, l’île de la Réunion n’en compte actuellement que 120.
Le cocotier, est-ce un arbre ?
Le cocotier fait partie de la famille des Arecaceae dont font partie les palmiers. Comme tous les palmiers, le cocotier est composé d’un tronc – le stipe – et de feuilles, qui contrairement à celles des arbres, ne sont pas rattachées au tronc par des branches. Les feuilles, palmées ou pennées, forment un houppier qui surmonte le stipe. Le cocotier, bien qu’il en ait l’aspect, n’est pas un arbre, mais une plante.
Le cocotier donne des fruits tout au long de l’année, indépendamment de la saison.
Anatomie du cocotier

source : Wikipédia
Le stipe, contrairement au tronc des arbres, n’est pas composé de bois, mais de fibres. Les marques que l’on voit sur le stipe correspondent à l’emplacement d’une ancienne palme. Chaque mois, une palme tombe. Pour connaître l’âge d’un cocotier, il suffit de compter le nombre de marques, sachant que douze marques correspondent à une année. Une fois, le nombre d’années trouvées, il faut rajouter deux ans supplémentaires, qui coïncident à la « tendre enfance » de notre cocotier.

Stipe avec marques des anciennes feuilles
Chaque palme supporte au-dessus d’elle une grappe de 8 à 10 cocos. Le cocotier donne une nouvelle grappe chaque mois. Un coco est mûr lorsqu’il devient marron. Il se détache et tombe de l’arbre avant de sécher. Il lui faut quatorze mois pour murir.

grappes de cocos mûrs et de cocos verts
Si on entend de l’eau, lorsque l’on secoue le coco, cela signifie que la graine va germer.
cocos encore immatures
cocos mûrs sur le cocotier
cocos mûrs tombés au sol, prêts à germer.
Pousse de cocotier germant d’un coco
Le système racinaire du cocotier a une forme de pyramide inversée. Il est composé d’une racine principale qui descend à près de quatre mètres de profondeur et d’un plateau de racines horizontales qui atteignent la même longueur que les palmes (jusqu’à 6 mètres).
On dit du cocotier qu’il est indéracinable, car lors d’un cyclone, le cocotier peut se casser, mais ses racines resteront bien ancrées dans le sol. Les « gramounes » réunionnais (les anciens) enlèvent la « peau » des racines, en prélèvent le blanc qu’ils mettent dans un litre d’eau. Cette boisson rafraichissante a pour vertu de drainer les toxines.
Après fécondation par les abeilles, la fleur femelle devient un coco, alors que les fleurs mâles tombent.

Inflorescence
source : wikipédia
Le coco, c’est quoi ?
En Sanskrit, la noix de coco est appelée « Kalpa vriksna », ce qui signifie « l’arbre qui procure tout ce qui est nécessaire ».
Le coco est composé d’une grosse épaisseur de bourre qui entoure un noyau.

La bourre de coco…
Le coco est à la fois un fruit et une graine. Ce n’est pas une noix, mais une drupe, c’est-à-dire un fruit qui contient un noyau (comme la mangue, par exemple). Le fruit de la drupe du cocotier n’est pas comestible, on ne mange en fait que l’intérieur du noyau.
Une fois le coco débarrassé de sa bourre, on voit apparaître trois ronds (dont un blanc) rappelant étrangement la tête d’un singe.

Deux yeux et une bouche.
Ces marques sont en fait les trous de germination par lesquels sortira le petit cocotier.
En voyant ces marques – qui leur rappelaient le visage effrayant de leur croquemitaine – des navigateurs portugais auraient donné au fruit du cocotier, le nom de « coco » (étymologiquement : crâne), du nom de leur croquemitaine. Une autre histoire rapporte que le navigateur hollandais aurait donné à ce fruit le nom de « coco », car il lui rappelait la tête d’un singe.
A la Réunion la communauté hindoue n’achète les noix de coco que si un petit plumeau de bourre a été laissé, cachant ainsi ce visage de singe qui risque d’offenser les divinités.
En enlevant le petit rond blanc (germe), il est possible d’y glisser une paille pour y boire l’eau de coco ou de laisser le coco se vider dans une carafe.

Lorsque le coco est vert, il est très lourd car il peut contenir jusqu’à un litre d’une eau légèrement sucrée. Sa noix (la chair blanche que l’on consomme) est alors très fine et tendre. C’est l’eau de coco qui, au fil des mois, se transformera en noix.
L’eau de coco est une eau stérile aux multiples vertus : rafraichissante, énergisante, coupe-faim, isotonique et très hydratante (elle hydrate trois fois plus que l’eau du robinet). Seul inconvénient, elle ne se conserve que vingt-quatre heures une fois extraite du coco. L’eau de coco est bonne à boire lorsque le coco est jeune et que la noix à l’intérieur est fine. Lorsque le coco est à maturité (c’est-à-dire marron), il possède une noix épaisse et dure. Le peu d’eau qu’il reste n’est plus bonne à boire, car elle s’est légèrement gazéifiée. Mais c’est avec ce coco mûr que l’on obtiendra le lait de coco.

La noix de coco est composée de 43% d’huile. A Mayotte ou à Madagascar, cette noix est mise à sécher au soleil afin qu’elle se décolle rapidement. Une fois râpée et pressée on obtient de l’huile de coprah dont l’odeur n’est pas très agréable (odeur de rance). Elle peut aussi être extraite avec un solvant et raffinée chimiquement. Cette huile de coprah est vendue bon marché et ne peut en aucun cas être bio.
En Australie, le procédé est différent (c’est aussi celui appliqué par le propriétaire de la maison du coco. La noix fraîche est d’abord râpée, puis séchée rapidement à température minimale avant d’être pressée pour en extraire de l’huile vierge délicatement parfumée. Ce procédé – sans produits chimiques – est entièrement réalisé de façon artisanale. Il en résulte un produit de meilleure qualité, mais plus cher.
Le cocotier, le coco et leurs produits dérivés
Balai ? Vouve ? Armature de cerf volant ? Et oui, on peut faire tout cela avec la « paille coco »
Un balai écologique.
Une vouve (nasse) pour pêcher les bichiques.
De nombreux objets peuvent être fabriqués avec le coco : bol, mortier, tirelire, cendrier, objets décoratifs, porte monnaie…
objet décoratif
glacière
mortier
porte-monnaie
tirelire
chapeau
Le stipe peut-être utilisé pour fabriquer des maisons. Pour cela, il faut préalablement le faire tremper trois jours dans la mer (qui apporte au stipe des propriétés fongicides et insecticides) puis le faire sécher autant de jours au soleil. Le stipe devient alors imputrescible.
Lorsque le stipe est creux, on peut alors en faire des djembés ou des pilons.

Les palmes, qui peuvent atteindre 6 mètres, servent de couverture aux maisons et sont aussi utilisées pour le tressage d’objets (chapeaux, paniers…).

Palmes
Tressage des feuilles…
… pour obtenir un petit…
… poisson !
La bourre de coco est utilisée comme pot pour les plantes, car en agissant comme une éponge, elle retient l’eau, ce qui permet à la plante d’être hydratée pendant près de trois semaines. Elle est aussi utilisée comme substrat pour les plantes.
Dans l’île soeur (île Maurice) la bourre de coco est utilisée pour les oreillers, les matelas ou les poupées.
La bourre, roulée entre les mains, devient une corde solide.
La bourre de coco est aussi utilisée comme gant de crin, filtre pour purifier l’eau, isolant phonique (on la glisse dans les cloisons des maisons) ou encore comme isolant thermique (glacière).
La bourre de coco…
… sert aussi de combustible.
la fibre sert à fabriquer des vêtements.

L’eau de coco étant stérile et ayant les mêmes composés que le plasma sanguin, elle a été utilisée en intraveineuse d’urgence lors des guerres du Pacifique de 1941 à 1945.
L’eau de coco peut-être utilisée comme base pour les smoothies, remplaçant ainsi l’eau ou le lait végétal.
L’eau de coco fraîche (pas celle vendue en bouteille ou en brique) aurait une action bénéfique sur la digestion, si elle est bue régulièrement.
Energissante, hydratante et contenant du magnésium, du potassium et du calcium, elle se substituerait aux boissons énergétiques du commerce, lors d’une pratique sportive intense, car elle préviendrait les crampes musculaires.

Le lait de coco est obtenu par pressage de la noix de coco râpée d’un coco mature.
Le lait de coco peut bien sûr être utilisé dans les recettes sucrées, mais , comme en Asie, en Afrique ou aux Antilles par exemple, on s’en sert pour cuisiner des plats alliant le sucré et le salé et adoucir les nombreuses épices qui parfument ces plats.
On peut en rajouter dans une sauce ou une soupe (à la place de la crème fraîche), en fin de cuisson, pour apporter une petite touche d’exotisme. Le lait de coco s’accommode avec les viandes, volailles, poissons, crustacés, fruits de mer et légumes

L’huile de coco vierge est utilisée depuis des millénaires dans les pays où poussent des cocotiers, comme en Inde où les Indiennes arborent une longue chevelure abondante et luisante. Les nombreuses vertus de cette huile sont connues des femmes qui l’utilisent pour rendre leur peau plus douce et leurs cheveux plus soyeux et brillants. Très riche en acides gras essentiels et très rapidement absorbée par la peau, elle a une action relipidante, réparatrice, hydratante, antioxydante et assouplissante. Elle est l’huile idéale pour les peaux et les cheveux secs. Autre bénéfice esthétique, l’huile de coco freine la chute et le blanchiment des cheveux et agit contre les pellicules. Elle est aussi utilisée pour atténuer les rides ainsi que les taches brunes et les vergetures.

Elle aurait aussi de nombreuses propriétés autre qu’esthétiques : antifongique, antivirale et antibactérienne. Elle tue les poux par asphyxie, soigne l’eczéma, le psoriasis, les champignons des ongles, les érythèmes fessiers des bébés. Elle calme les irritations, apaise les rougeurs, atténue les cicatrices et soulage les peaux échauffées par le soleil.
Cette huile vierge, comestible, contient de 50 % d’acide laurique (que l’on retrouve dans le lait maternel) qui immuniserait contre les virus et les bactéries, qui aurait un effet sur les maladies dégénératives, les maladies cardiaques et les cancers. Les acides gras saturés de l’huile de coco vierge aideraient à abaisser le taux de mauvais cholestérol et augmenterait le taux de bon cholestérol dans le sang.
De plus, cette huile ne serait pas stockée par notre foie – qui l’utiliserait comme source d’énergie pour notre cerveau et nos muscles. Notre organisme ne la stockerait donc pas sous forme de graisse. Mais attention, ce n’est pas une raison pour en abuser, car l’huile de coco, reste… de l’huile !
Cette huile entre aussi dans la composition des savons, car elle a une action saponique (fait mousser).
Comment utiliser l’huile de coco vierge biologique en cosmétique ?
* Pour hydrater les cheveux secs ou crépus:
Réchauffer 3 à 5 cuillères (selon la longueur de vos cheveux) d’huile de coco vierge et la répartir sur le cuir chevelu et l’ensemble de la chevelure (sèche), mèche par mèche, des racines aux pointes. Bien masser. Envelopper les cheveux dans une serviette chaude ou un bonnet de bain et faire poser au minimum deux heures. Laver les cheveux deux à trois fois, jusqu’à ce qu’ils ne soient plus huileux. Sécher ou laisser sécher.
* Pour hydrater la peau sèche :
– Sur un visage propre et sec, appliquer une toute petite quantité d’huile de coco vierge, autour des yeux et sur les paupières afin d’atténuer rides et cernes (attention de ne pas en mettre dans les yeux).
– Sur les parties sèches du visage ou sur les rides du front ou du contour de la bouche, appliquer une toute petite quantité d’huile de coco vierge. (Ne pas huiler tout le visage avec l’huile de coco, car elle pourrait boucher les pores de la peau et favoriserait l’apparition de boutons. Privilégier les petites zones qui ont besoin de l’action bénéfique de cette huile. Les personnes à peau grasse ou à tendance acnéique doivent éviter d’utiliser l’huile de coco… ou tout autre huile d’ailleurs !)
– L’huile de coco vierge, sur les lèvres gercées, réhydrate et adoucit cette peau très fine.
– L’huile de coco vierge peut-être appliquée sur le corps tout entier, juste après la sortie de la douche, lorsque la peau est chaude et souple. Masser jusqu’à ce que l’huile ait fondu et attendre une quinzaine de minutes que la peau ait absorbée l’huile (attention de ne pas tacher les vêtements durant cette attente).
– L’huile de coco vierge peut-être utilisée pour un soin dans le bain. Il suffit de verser un verre d’huile de coco vierge dans un bain d’eau chaude et de remuer jusqu’à ce que l’huile se soit mélangée de façon homogène. A renouveler une à deux fois par semaine pour avoir une peau moins sèche.
* Pour des dents blanches :
– Après s’être lavé les dents, utiliser de l’huile de coco vierge en gargarisme, une fois par jour, durant… vingt minutes (oui, je sais, c’est long…)

Autre bénéfice de cette huile de coco vierge, elle reste stable même à 200° c et ne brûle qu’à très haute température. Elle est idéale pour la cuisine, car elle ne produit pas de dérivés chimiques toxiques. En-dessous de 26°, l’huile de coco vierge se fige. Elle peut être utilisée en pâtisserie en remplacement (total ou partiel) du beurre ou de l’huile. Au petit déjeuner, elle peut se substituer au beurre sur les tartines.
La sève du cocotier est récoltée en coupant le bout de l’inflorescence. Chaque jour, ce sont ainsi cinq litres de sève qui peuvent être prélevés sur un cocotier.

Après avoir été chauffée – pour la débarrasser de son eau – elle devient de la mélasse de coco, sombre, épaisse et légèrement sucrée à l’indice glycémique très bas (contient 3% de sucre). Cette mélasse (qui peut rappeler le sirop d’érable par son mode de récolte et de transformation) est utilisée pour parfumer et sucrer les crêpes ou les yaourts, pour napper les gâteaux, les crèmes ou les glaces.

Le sucre de coco est obtenu par chauffage de la mélasse, afin de l’épaissir. On obtient alors un caramel dur qu’il faut écraser pour avoir le sucre. Le sucre de coco, véritable caviar du sucre car cher, a un indice glycémique bas (IG de 24,5 contre IG 70 pour le sucre de canne). C’est donc le sucre idéal pour les diabétiques. De plus 1 hectare de cocotiers produit trois fois plus de sucre qu’un hectare de cannes !
En cuisine, on le remplacera en quantité légèrement diminuée, car son pouvoir sucrant est plus élevé que les autres sucres.

La farine de coco est produite à partir de la chair de la noix de coco, qui est extraite, séchée, puis dégraissée et enfin broyée. Sans gluten, elle peut remplacer la farine de blé dans les pâtisseries à condition d’en mettre 1/4 de moins que la farine de blé. Ainsi, si dans une recette il faut mettre 100 gr de farine de blé, on ne mettra que 75 gr de farine de coco. Mais comme cette farine ne lève pas et n’a pas d’élasticité, mieux vaut remplacer une petite quantité de la farine habituelle par la farine de coco plutôt que d’entièrement la substituer.
Elle est très riche en fibres (45 à 60%), en protéines (20%), en acides aminés essentiels (elle en contient 8), pauvre en sucres rapides (contrairement aux autres farines qui contiennent plus d’amidon), sans cholestérol (elle a été dégraissée) et a un indice glycémique très bas (IG de 35).
Comme elle est faite à partir de noix de coco, le goût de noix de coco dans la farine reste présent mais discret.

Si on ne peut pas fabriquer de rhum avec le coco, on peut, en revanche faire du saké de coco.

D’autres produits sont encore fabriqués à partir du cocotier et de son fruit.
Comme tous les palmiers, le cocotier possède un coeur (ou chou) qui peut être mangé.


















Et maintenant que vous savez tout sur le cocotier et le coco, je vous propose, pour finir, quelques recettes pour un repas tout en coco et tout en douceur.
Virgin Piña Colada

Ingrédients
– Lait de coco
– Ananas Victoria (à défaut du jus d’ananas de bonne qualité)
– Des glaçons
Préparation (pour 1 verre)
* Eplucher l’ananas, le couper en petits morceaux et les passer au blender (ajouter un tout petit peu d’eau, mais ce n’est pas du tout obligatoire).
* Passer l’ananas mixé dans une passoire fine afin d’en récupérer le jus, en s’aidant d’une cuillère pour presser la pulpe. (oui, je sais, la préparation est un peu longue, mais c’est tellement meilleur que le jus du commerce !)
* Dans un shaker, mettre trois à quatre glaçons, 60 ml de lait de coco et 40 ml de jus d’ananas et secouer vigoureusement.
* Verser dans un grand verre.
* Décorer le verre avec une tranche d’ananas et servir avec une paille.

Conseil
* Pour que le cocktail soit vraiment frais et rafraîchissant, mettre le lait de coco et l’ananas au réfrigérateur une heure avant la préparation.

Poulet au coco

Ingrédients
– 1 poulet de 1,5 kg environ
– 1 boîte de lait de coco de 400 ml
– coco râpé
– 2 tomates
– 2 oignons
– 1 citron
– 1 morceau de gingembre (ou 1 cuillère à café de gingembre en poudre)
– 1 cuillère à café de cumin en poudre
– 1 cuillère à café et demi de curcuma (safran « péi »)
– huile
– poivre
– sel
Préparation
* Couper le poulet en plusieurs morceaux (ou le faire couper par un boucher ou l’acheter déjà découpé)
* Emincer les oignons et couper les tomates en petits dés. Réserver.
* Piler le gingembre avec le sel et le poivre. Réserver.
* Presser le citron. Réserver.
* Dans une marmite, faire chauffer l’huile.
* Faire dorer les morceaux de poulet.
* Ajouter les oignons et les faire roussir.
* Incorporer les épices pilées, le cumin, le curcuma, le jus de citron et les tomates. Bien mélanger.
* Faire cuire durant 5 minutes en remuant régulièrement.
* Rajouter le lait de coco et le coco râpé (selon les goûts), couvrir et laisser mijoter, à feu moyen, pendant 40 minutes.
* Servir avec du riz blanc.
Remarque
* Il existe de nombreuses versions de cette recette dont Mayotte et Madagascar se revendiquent la paternité. Dans certaines versions, le poulet est mis à mijoter dans de l’eau, avant introduction des autres ingrédients, sans être doré auparavant. Personnellement, je préfère la version que je vous propose, car plus parfumée et plus goûteuse.
* Il est important de baisser le feu après incorporation du lait de coco et de ne surtout pas l’augmenter. En effet, si le lait de coco se met à bouillir, il se sépare en deux éléments distincts, dont une grande quantité d’huile. Il peut alors tourner et gâcher la recette.

Gâteau moelleux au coco

Ingrédients
– 170 gr de sucre roux
– 2 oeufs
– 1 yaourt nature (125 gr)
– 150 gr de farine
– 1 sachet de levure
– 10 cl d’huile de coco ( à défaut, mettre de l’huile d’olive ou de tournesol)
– 100 gr de copeaux de coco
– 20 ml de rhum vieux (facultatif)
– 1 gousse de vanille Bourbon
Préparation
* Préchauffer le four à 180°c.
* Dans un saladier fouetter les oeufs et le sucre pour obtenir un mélange mousseux.
* Rajouter le yaourt, la farine et la levure. Bien mélanger.
* Versez l’huile progressivement en mélangeant jusqu’à obtenir une pâte lisse et sans grumeaux.
* Couper la gousse de vanille en deux et racler pour récupérer la pulpe.
* Dans le saladier, rajouter les copeaux de coco, la pulpe de vanille et le rhum. Bien mélanger.
* Chemiser un moule et y verser la préparation.
* Faire cuire pendant 45 minutes.
* Laisser bien refroidir avant de couper.

Variante pour les plus gourmands :
– Incorporer au mélange 50 gr de pépites de chocolat au moment où l’on rajoute les copeaux de coco.

Bonbons coco
Ces petites confiseries sont très appréciées des enfants. Dans le commerce on peut trouver des bonbons coco colorés et parfumés avec des sirops.

Ingrédients
– 250 g de noix de coco râpée
– 500 gr de sucre roux
– 300 ml de lait
– 1 gousse de vanille Bourbon
Préparation
* Fendre la gousse en deux et racler la pulpe.
* Mélanger dans une grande casserole la noix de coco râpée, le sucre, la pulpe de vanille et le lait.
* Chauffer à feu doux le mélange, tout en tournant.
* Continuer la cuisson en tournant sans arrêt, jusqu’à ce que le mélange se détache de la casserole.
* Retirer du feu et former, rapidement, avec deux grosses cuillères, des tas sur une feuille de papier sulfurisé.
* Laisser refroidir.
Variantes :
Pour varier le parfum et le goût des bonbons coco, il suffit de remplacer la vanille par du sirop (grenadine, menthe…), du chocolat en poudre, du café…
Conseil
* Le mélange est prêt à être mis en petits tas lorsqu’il devient moelleux. Trop liquide, la pâte s’étalerait et trop asséchée, elle deviendrait impossible à modeler.

Tarte au coco

Ingrédients
Pour la pâte brisée :
– 200 gr de farine
– 1 cuillère à soupe de sucre roux
– 100 gr de beurre ramolli
– 20 à 25 ml d’eau
– 1 pincée de sel
Pour la garniture :
– 125 gr de noix de coco râpée
– 100 gr d’huile de coco (à défaut une autre huile ou du beurre fondu)
– 80 gr de sucre roux
– 2 oeufs
– 150 ml de lait de coco
– 2 cuillères à soupe de rhum vieux ou ambré
– 1 gousse de vanille Bourbon
Pour la déco :
– 50 gr de noix de coco râpée
Déroulement
Préparation de la pâte brisée :
* Mélanger la farine, le beurre ramolli coupé en petits morceaux, le sucre et le sel.
* Rajouter progressivement l’eau, tout en mélangeant, afin d’obtenir une boule qui se détache des parois du saladier et qui ne colle pas aux doigts.
* Laisser reposer 1 heure.
* Préchauffer le four à 180°c.
* Etaler la pâte sur un papier sulfurisé et déposer dans le moule.
* Bien remonter les bords en les pinçant et piquer le fond avec une fourchette.
* Déposer un morceau de papier sulfurisé sur la pâte et recouvrir de haricots secs.
* Faire cuire 15 minutes.
* Enlever les haricots et le papier sulfurisé.
* Laisser refroidir pendant la préparation de la garniture.
Préparation de la garniture :
* Préchauffer le four à 180°c.
* Dans un saladier, mélanger la noix de coco râpée, le sucre, le lait de coco et le rhum.
* Couper la vanille en deux et racler pour récupérer la pulpe.
* Séparer les jaunes et les blancs d’oeufs.
* Dans le saladier, rajouter la pulpe de vanille, les deux jaunes d’oeufs et l’huile de coco. Bien mélanger.
* Dans un autre saladier, monter les blancs en neige. Ils doivent être fermes.
* Incorporer délicatement les blancs en neige à la préparation.
* Verser sur la pâte cuite et refroidie.
* Faire cuire pendant 25 minutes.
* A la sortie du four, saupoudrer de noix de coco râpée pour décorer.
* Laisser refroidir la tarte, à température ambiante, puis la mettre au frigo pendant une petite heure, elle n’en sera que meilleure.

BON APPETIT !!!

Les photos ont été réalisées lors de l’atelier suivi à la maison du coco.