Après les mamans, ce sont les papas que l’on célèbre aujourd’hui.
Jamais à cours d’idée, les enseignants font réaliser à leurs élèves des cadeaux plus originaux les uns que les autres : cendriers en pâte auto-durcissante, coquetiers, cadres photos, porte-clefs, tee-shirts, tasses… et j’en passe !
Les plus grands cassent leur tirelire pour offrir à leur papa une cravate, un stylo, une bouteille de vin (ou de champagne), un livre, une boîte de chocolats… en fonction des goûts de leur père.
Encore une fois, c’est autour d’un bon repas que la famille se réunira pour honorer les papas et les remercier pour leur protection, leur amour et leur dévouement à leur famille.
Les origines de la fêtes des pères
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la fête des pères n’est pas récente. En effet, dans les pays catholiques, les papas sont célébrés dès le Moyen-Âge, le 19 mars, jour de la Saint-Joseph (le père adoptif de Jésus).
En 1889, le pape Léon XIII, fait de Saint-Joseph, le patron des pères de famille et des travailleurs. Les enfants offraient alors à leur père des fleurs ou de petits cadeaux.
En France, la fête des pères (non religieuse) est lancée par la société Flaminaire, marque bretonne de briquets, en 1949. L’entreprise estimait que cette fête serait une bonne occasion pour offrir des briquets aux papas. Une façon comme une autre d’augmenter les ventes de la société !
Si la fête des pères a été instaurée en 1952 en France, elle n’a cependant jamais été officialisée. Ainsi, bien qu’elle apparaisse sur les calendriers et qu’elle soit fêtée le troisième dimanche de juin, elle n’est en rien une fête officielle, contrairement à la fêtes des mères.
Cette fête, qui devint rapidement populaire et incontournable, a pour symbole la rose rouge lorsque le père est vivant et la rose blanche lorsque celui-ci est décédé.
Quelques expressions avec « papa » :
En français :
* papa poule : père qui s’occupe beaucoup de ses enfants, qui les protège, comme une poule avec ses poussins.
* papa gâteau : père généreux, attentionné avec ses enfants, qui cède facilement à tous leurs caprices.
* fils / fille à papa : fils / fille de riche
En créole réunionnais :
* Kalbass amer i suiv la rassine (La calebasse amère suit la racine) : Tel père, tel fils