Virelangues

virelangue

Un virelangue (qui est parfois appelé fourchelangue) est une phrase – ou un petit groupe de phrases – difficile à prononcer et à comprendre. Cela est dû à la répétition du même son ou d’un couple de sons proches. Le principe du virelangue est donc de prononcer le plus vite possible, sans se tromper et en articulant, une phrase dont les mots ont la même sonorité. Une façon ludique d’entraîner sa prononciation.
Alors, chers apprenants FLE, je vous ai mis pour chaque phrase un petit doc audio. A vous d’essayer… de plus en plus vite… et sans vous tromper !

Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.

chien_118

Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches ?

vetement_119

Sachez mon cher Sacha que Natacha n’attacha pas son chat.

chat_156

Didon dîna dit-on de dix dos dodus de dix dodus dindons.

volaille_168

Seize jacinthes sèchent dans seize sachets sales.

fleur_032

Ces six saucissons sont si secs qu’on ne sait si c’en sont.

ali_divers_050

Tonton, ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? Dit la tortue au tatou.

tortue_013

Je veux et j’exige d’exquises excuses.

smiley_449

Fruits frais, Fruits frits, Fruits cuits, Fruits crus.

fruit_070

Si tu m’eusses cru, tu te fusses tût. Te fusses-tu tût, tu m’eusses plus plu.

 

smiley_464

Pour les plus courageux, voici un site FLE qui propose d’autres virelangues.
Et n’oubliez pas : il faut les dire de plus en plus vite ! A plusieurs, c’est encore plus amusant ! Fous rires garantis !

Joyeux Noël !!!

noel_386

Et voilà, c’est le matin de Noël… Tout est bien calme : Les fêtards dorment encore, les pétards se sont tus et les enfants s’impatientent… enfin, pour ceux qui n’ont pas ouverts leurs cadeaux la veille au soir, entourés de toute la famille.

noel_347

Finalement, les jouets sont déballés avec frénésie. Les enfants vérifient que tout ce qu’ils avaient commandé se trouve bien au pied du sapin. Parfois, il y a même des surprises ! Merci le Père Noël !

le grand déballage
Ici, comme les maisons n’ont pas de cheminée, on dit aux enfants que le Papa Noël passe par la fenêtre ou tout simplement par la porte ! C’est moins original qu’en Europe, mais on fait avec les moyens du bord !
Il est même parfois représenté en savates deux doigts et en maillot de bain rouge à la place de son long manteau. Et oui, il fait très chaud à la Réunion, alors il adapte sa tenue !

noel_270

 

Noël à la Réunion

pere_noel_142

Ce soir, c’est l’effervescence dans toutes les familles réunionnaises qui s’apprêtent à réveillonner après des jours de préparatifs et de courses. Les jouets sont emballés et attendent, bien cachés, d’être déposés au pied du sapin. Les plats sont prêts et patientent jusqu’à l’arrivée de toute la famille pour être servis.
Fini les supermarchés et les magasins de jouets bondés, dès leur ouverture, et les longues, très longues, files d’attente aux caisses. Fini… jusqu’au prochain réveillon…
Bien sûr, ici, pas de Noël blanc, pas de sapins enneigés, pas de bonhommes de neige, pas de feux dans la cheminée (de toutes façons, il n’y a pas de cheminée, à moins d’habiter dans les hauts de l’île… et encore… en plein été, il faut vraiment avoir envie d’allumer un feu de cheminée !).
Ici, il fait chaud ! Alors, certains se retrouvent sur la plage pour réveillonner (bien que cela soit plus fréquent pour le réveillon du nouvel an que pour celui de Noël) ou au bord de la piscine. Les enfants s’amusent dans les jardins, non pas à faire une bataille de boules de neige, mais à tirer des fusées et des feux d’artifice pendant que les parents prennent l’apéritif sous la varangue (= véranda).
Il a fait chaud toute la journée (30°C à Saint-Denis aujourd’hui) et l’on apprécie la fraîcheur – toute relative – du soir (le thermomètre est descendu à… 24°C !).

table de réveillon de Noël
Bien que de plus en plus, saumon, huitres, oeufs de lompe, escargots persillés, chapons et foie gras s’invitent sur les tables réunionnaises, le menu reste souvent traditionnel, avec quelques variantes, bien évidemment, selon les familles. Voici un exemple d’un menu traditionnel réunionnais pour le repas du réveillon de Noël :

menu Noel fleurD’ailleurs, en parlant d’huitres, il existe à la Réunion des viviers permettant d’élever des huitres. L’eau de mer, acheminée jusqu’aux bassins, est maintenue à 9° et arrose constamment les coquillages. Les huîtres ne sont pas entièrement produites à la Réunion. Elles arrivent par avion, directement de l’île de Ré, et continuent de grandir dans ces viviers. Cela permet aux Réunionnais d’avoir des huitres bien fraîches.
Le foie gras existe aussi en version « péi ». Les volailles sont élevées, gavées et transformées sur place. La particularité du foie gras « péi » ? Il possède des saveurs de la Réunion : mangue, letchi, ananas, vanille…

plateau amuses bouche
Quand aux oeufs de lompe, s’il n’existe pas de version locale de cet oeuf de poisson, il existe par contre un « caviar péi » : le caviar d’escargot qui est un met rare et donc… cher.
Il ne faut pas oublier non plus le Champagne qui, bien évidemment, fait partie de la fête et qui vient… du vignoble de la Champagne, bien sûr !

pâté créole papaye

Le pâté créole est mangé en dessert lorsqu’il est sucré (papaye, goyavier…) ou en entrée lorsqu’il est à la viande.

Pâté créole à la papaye

Pâté créole à la papaye confite
La couleur jaune de la pâte est due à la présence de curcuma. 

Et un réveillon de Noël à la Réunion, ne serait pas digne de ce nom sans les incontournables pétards et feux d’artifice. Si certains ne parviennent pas à réprimer leur impatience, beaucoup attendent minuit pour transformer le ciel réunionnais en un lumineux tableau coloré. Mais attention ! Chaque année, trop d’enfants se font brûler au visage ou aux mains en voulant allumer des feux d’artifice ou des pétards. Alors, pour que la fête ne soit pas gâchée, la prudence est de mise et seuls les adultes doivent manipuler les feux d’artifice et les pétards.

pétards feux d'artifice

Et en supplément, un petit reportage du JT de TF1, sur Noël à la Réunion.

Ah, au fait, entre temps… :

le Père Noël est passé copie

le Père Noël est passé

 

pere_noel_065

Un village de Noël tropical

Depuis la mi-décembre, le village de Noël a ouvert ses portes au Barachois pour la plus grande joie des petits et des grands.
Dans de jolies petites maisons très colorées, face à l’océan Indien, les artisans exposent des produits locaux qui feront de magnifiques cadeaux pour la famille et les amis : bijoux, objets en écaille de tortue, peinture sur verre, vêtements, jeux en bois… mais aussi foie gras péi, punchs aux fruits tropicaux, petites gourmandises diverses… De bonnes idées pour Noël, surtout si l’on est à la recherche de cadeaux originaux et locaux !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Des jeux ont aussi été aménagés pour les plus jeunes : pêche aux canards, petit train, stands forains, bulles flottantes…
Le soir, la magie opère grâce aux nombreuses illuminations qui plongent les visiteurs dans l’ambiance de Noël.
Et il ne faut pas oublier le Père Noël – venu tout exprès du pôle nord – pour se faire photographier avec les enfants. Il ne doit pas avoir froid, le pauvre, avec son manteau et sa barbe bien fournie !

noel_250 noel_248noel_249  noel_247

20 désamb

Aujourd’hui est un jour de fête et de commémoration à la Réunion.

défilé 35
Le 20 décembre, les Réunionnais célèbrent la « fête de la liberté » ou « Fet Kaf » qui commémore la proclamation de l’abolition de l’esclavage par Sarda Garriga, le 20 décembre 1848, à la Réunion.
Bien que ce jour soit considéré comme férié sur l’île, beaucoup de magasins restent ouverts (approche des fêtes de fin d’année oblige). Par contre dans toutes les communes, des manifestations sont organisées : expositions, « kabars » (concerts, fêtes), défilés… A saint-Denis, Chaque quartier a défilé au son des instruments traditionnels et dans des costumes plus colorés les uns que les autres.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Un peu d’histoire…

Avec le développement de la culture du café à l’île Bourbon – au XVIIIème siècle – de nombreux esclaves sont amenés dans l’île. Ils proviennent majoritairement de Madagascar, de l’Inde et d’Afrique de l’Est. Entassés à fond de cale dans des bateaux négriers, beaucoup périssent durant le voyage. Arrivés à Bourbon ils deviennent un « bien meuble », une marchandise et une force de travail que l’on négocie, vend et achète. Ils ne possèdent rien mais sont la possession d’un maître qui leur attribue un nouveau nom afin d’affirmer encore plus sa propriété et de les couper de leurs racines.

En 1723, paraît le Code Noir (directement inspiré du Code Noir des Antilles, daté de 1685) composé de 54 articles qui organisent l’esclavage. Les esclaves y sont considérés comme des « biens meubles » – comme le sont un cheval ou une table – et peuvent donc être vendus, donnés ou légués en héritage (article 44). C’est le maître qui donne son autorisation pour les mariages (article 11) et tout enfant né d’esclaves est esclave lui aussi (article 12).


Le code Noir précisait aussi les punitions auxquelles étaient soumis les récalcitrants. Ainsi l’esclave qui osait frapper son maître était puni de mort (article 33). Même peine pour l’esclave qui était surpris à voler (article 35). Quand aux esclaves qui osaient s’enfuir (on les appelait les « marrons »), leur punition était terrible : oreilles coupées et marquage au fer sur l’épaule pour la première tentative, jarret coupé et marquage au fer sur l’autre épaule pour une seconde tentative, exécution pour la troisième fuite (article 38).
Le code noir impose aux maîtres de fournir à chaque esclave des habits (article 25) et de la nourriture (article 22). Il impose aussi des limites afin d’éviter que les maîtres infligent des punitions abusives et barbares… Mais la réalité était tout autre et beaucoup de maîtres faisaient comme bon leur semblait, car rarement inquiétés pour leurs excès…

Suite à la Révolution française de 1789, l’esclavage est aboli en 1794. Afin d’annoncer aux colonies l’abolition de l’esclavage, des émissaires du gouvernement furent envoyés à la Réunion. Mais les colons et les assemblées coloniales de l’île refusèrent de mettre en oeuvre ce décret. En 1802, Napoléon Bonaparte rétabli la condition servile. La traite, supprimée en 1801, devint clandestine. En 1848, le gouverneur provisoire de la IIème république aboli définitivement l’esclavage dans les colonies et les possessions françaises (décret du 27 avril 1848). A la Réunion, 62 151 esclaves sont concernés, soit 60% de la population totale de l’île (qui s’élevait alors à 102 584 habitants).

Proclamation abolition Sarda Garriga

Le commissaire de la République Sarda Garriga arrive dans l’île le 13 octobre 1848. Il a été chargé par le gouvernement provisoire de mettre en oeuvre le décret. Quatre jours plus tard, il promulgue le décret d’abolition et le 24 octobre il officialise le texte sur le travail obligatoire pour les nouveaux affranchis. Durant près d’un mois, Sarda Garriga parcourt l’île afin de rassurer les propriétaires d’esclaves qui craignent la vengeance de leurs esclaves et qui sont inquiets de la perte de cette main d’oeuvre gratuite. Sarda Garriga informe aussi les anciens esclaves sur leurs droits et devoirs que leur impose leur nouveau statut. Il leur conseille de travailler chez leurs anciens maîtres sans quoi ils seront considérés comme vagabonds.

Ce n’est que le 20 décembre 1848 que la liberté sera accordée aux esclaves, soit deux mois après la promulgation du décret par Sarda Garriga (comme précisé dans l’article 1er du décret du 27 avril 1848).

Un petit doc audio et un test de compréhension orale ici (test2) !

défilé 36

Miam, des letchis !

marchand de letchis

Depuis quelques semaines, on a vu apparaître sur les étals des marché, un petit fruit rouge, à la peau rugueuse et à la chair blanche, juteuse et sucrée : les letchis.

 letchi

Eh, oui, ils sont ENFIN de retour, même si ce n’est que pour peu de temps. Ces petits fruits sont très appréciés des Réunionnais qui les mangent souvent tel quel ou les utilisent pour fabriquer le fameux rhum letchi.
Ce fruit est originaire de Chine et il est appelé litchi (avec un « i »), en France. Il pousse surtout dans l’Est de l’île, car le letchi aime l’eau. Mais point trop n’en faut, car sinon les fruits – certes plus gros et plus juteux –  ne seront plus aussi sucrés!

étal de letchis

A la Réunion, il existe un jeu que l’on appelle « Philippine » et qui se joue à deux : Lorsque deux letchis sont attachés ensemble par leur base, chacun des deux joueurs saisit un letchi, et après s’être mis d’accord sur une date et une récompense, les séparent. Le jour « J », le premier qui dit à l’autre « Philippine » a gagné le cadeau promis.

Rhum arrangé letchi

grappe

Récipient :

Un grand bocal hermétique ayant une contenance de 3 litres.

Ingrédients :

2 litres de rhum
1 trentaine de letchis bien rouges
70 grammes de sucre roux
2 cuillères à soupe de miel
2 gousses de vanille Bourbon
1 bâton de cannelle

Déroulement :

Eplucher les letchis et enlever le noyau.
Fendre les gousses de vanille.
Mettre dans le bocal les letchis, le miel, le sucre, le rhum, le bâton de cannelle et les gousses de vanille fendues.
Fermer hermétiquement le bocal et bien mélanger.
Laisser macérer 2 à 3 mois dans un endroit frais et à l’abri de la lumière.
Filtrer la préparation.

A boire avec modération !

En petit bonus, une vidéo sur la préparation du rhum letchi (une variante, par rapport à la recette ci-dessus), avec de nombreux conseils :

Du bonheur pour les enfants

Depuis quelques jours, le Jardin de l’Etat, se trouve transformé en parc d’attractions aux couleurs de Noël : ferme géante, patinoire, structures gonflables, auto-tamponneuses, manèges, arts du cirque, pêche aux canards, vendeurs de gaufres, chichis, glaces et autres sucreries… Les enfants ne savent plus où donner de la tête !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Et il faut vraiment venir tôt si l’on veut avoir la chance de ne pas se retrouver dans une file d’attente interminable. En plus des animations permanentes – et gratuites pour nombre d’entre elles – les enfants peuvent assister, chaque soir, à des spectacles de chevaux ou de théâtre et admirer des feux d’artifice. En effet, le Jardin de l’Etat garde ses portes ouvertes la nuit tombée, pour des nocturnes jusqu’à 22 heures certains soirs.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Cette initiative vient du Conseil Général qui offre ainsi à tous les enfants de la ville – et surtout aux plus démunis – des activités ludiques durant une semaine. Même le Musée Léon Dierx, le Conservatoire botanique, l’Artothèque ou la bibliothèque départementale ont des stands où les enfants peuvent peindre, lire, découvrir et apprendre tout en s’amusant.

       artifice_039artifice_039artifice_039

Mon beau sapin

sapin_noel_073

Aujourd’hui, nous avons décidé de faire le sapin de Noël. Alors non, il ne sera pas vert avec des décorations rouge et or… il ne sera pas blanc, non plus, comme s’il avait neigé… Il sera… rose !!! Oui, je sais, ce n’est pas banal, mais ma fille adore ce sapin hors norme, alors on fait avec ! Après tout, un peu d’originalité, de temps en temps, cela ne fait pas de mal.
Nous avons eu l’aide du petit chaton recueilli, il y a maintenant cinq semaines, qui a bien grandi et qui a été baptisé « Leïa » (comme la princesse des épisodes 4, 5 et 6 de « La guerre des étoiles »).

Ce diaporama nécessite JavaScript.

A la Réunion, nous n’avons pas de sapins comme en Europe, alors – pour ceux qui ne veulent pas de sapins artificiels – nous avons des cryptomérias (appelé « sapin créole » par les Réunionnais).
Cet arbre est un résineux, originaire du Japon, que l’on trouve dans les hauteurs de l’île (entre 900 et 1800 mètres d’altitude).

Cimes de cryptoméria vendues comme arbre de Noël

Cimes de cryptomérias vendues comme arbres de Noël

Ce conifère (qui peut atteindre jusqu’à 25 mètres de haut à l’âge adulte) a été introduit au XIXème siècle dans l’île car il s’adapte bien aux sols volcaniques et résiste aux cyclones (bon, parfois, les vents sont vraiment très, très forts et des hectares entiers de forêt peuvent être détruits, comme en 2002 lors du passage du cyclone Dina). Le bois de cet arbre est utilisé dans la fabrication de meubles et de d’habitations. A l’approche de Noël, la cime du cryptoméria est vendue comme sapin de Noël.

Cryptomérias en pot

Sapins péi en pot

Mais cette année, les cryptomérias ont mal supporté la sécheresse et ils se font rares. Du coup, c’est un autre « Sapin de Noël Péi » que l’on trouvera sur les bords de route : l’araucaria (ou pin de Cook) qui est originaire de Nouvelle-Calédonie et qui est cultivé uniquement pour l’ornement. Adulte, il peut atteindre une hauteur de 50 mètres et il peut vivre 200 ans.

Quelques sapins rencontrés lors de mes sorties :

Allez… Juste pour l’ambiance, voici un petit chant de Noël, sur le thème du sapin, bien sûr !

 

Un jardin extraordinaire

logo jardin des parfums et des épices

Direction le sud de l’île pour découvrir, et vous faire découvrir, un jardin extraordinaire : le Jardin des Parfums et des Epices.
Situé à Saint-Philippe, sur une coulée de lave vieille de huit siècles et au coeur de la forêt de Mare Longue, ce jardin de trois hectares est l’oeuvre d’un passionné.

carte Saint-Philippe

cliquer pour agrandir

Plus de 1500 espèces de plantes à parfums, à épices, d’ornements et médicinales – aussi bien exotiques qu’endémiques – sont réunies.

Jardin

Bien qu’il soit possible de visiter librement ce jardin, nous avons opté pour une visite guidée et nous ne l’avons pas regretté. Notre guide, passionné et plein d’humour, a ponctué notre promenade, d’une heure trente, d’une multitude d’anecdotes sur les plantes.
Ce jardin mérite d’être visité à différents moments de l’année afin de le (re)découvrir, différemment, à une autre saison.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

LE SAVEZ-VOUS ?

Certains arbres sont nommés par les Réunionnais « pié » et d’autres « bwa ». Pourquoi cette différence de vocabulaire ? Eh, bien, lorsqu’un arbre vient de l’extérieur de l’île – c’est-à-dire lorsqu’il est exotique – les Réunionnais disent « pié » : pié banane (bananier), pié d’mangue (manguier). Et lorsque l’arbre est originaire de la Réunion – c’est-à-dire lorsqu’il est endémique ou indigène – les Réunionnais disent « bwa » : bwa de nèfles (néflier).

JPE3

Cette vidéo n’est pas de moi, mais vous propose un avant goût, en images animées, de votre prochaine visite au Jardin des Parfums et des Epices.

Avent en chocolat

Et voilà, le mois de décembre commence, annonçant l’approche des fêtes de fin d’année et surtout de Noël, la fête préférée des enfants. Alors pour les faire patienter, rien de tel qu’un calendrier de l’avent rempli de gourmandises ou de surprises.
Pour ma fille ce sera des chocolats. Elle les a soigneusement rangés dans les poches de son calendrier. Un chocolat par poche, un chocolat par jour, soit vingt-quatre chocolats qu’elle mangera du 1er au 24 décembre… Et le 25, ce sera (enfin) le moment de découvrir les cadeaux au pied du sapin !